Archive | 12 mars 2007

Michel Polnareff – Concert à Bercy


Michel Polnareff – Concert à Bercy – L’Amiral est de retour

Vos deux envoyés très spéciaux G.o.T et B.Ka ont assisté samedi soir (et pour vous) au concert de Michel Polnareff à Paris Bercy (le n° 7 de l’Amiral).

Les concerts parisiens affichant complet depuis plusieurs semaines voir plusieurs mois, vous serez sans doute ravis d’apprendre que le grand Michel a rajouté une série de dates parisiennes à la fin de sa tournée française et belge. Les prochains concerts parisiens auront lieu en juin (plus de renseignements sur le site www.polnaweb.com et sur les sites habituels de vente de billets)

Mais,  revenons à notre concert.

Concernant la salle, vous connaissez notre aversion pour le POPB et le son abominable qu’il nous procure à chaque concert, et bien pour ce coup là, le son était presque parfait : voix très distincte, instruments bien identifiés et équilibrés, une puissance globale maîtrisée, à savoir assez fort pour en profiter sans pour autant en sortir sourd.
Rare sont les artistes ayant pu régler parfaitement la balance, citons Sting, Supertramp… 
A cela, nous pouvons apporter deux explications :
La première :  Michel Polnareff est chiant, super pointilleux bref un vrai psychopathe de la perfection qui ne laisse rien au hasard.
La deuxième :  c’était quand même le 7ème concert et l’ingénieur du son a eu largement le temps de trouver « la balance » qui va bien. En gros, pendant qu’il savourait son RTT tranquillement nous ont a pu profiter d’un son au POBP que nous n’espérions plus.

 

Pas de première partie, bien entendu!!
Qui pourrait être suffisamment performant pour chauffer la salle de Michel Polnareff si ce n’est Michel Polnareff himself ? Hein, je vous le demande?? Connaisant sa mégalomanie, il aurait à la rigueur accepté les Rolling Stones ou Michael Jackson 😉

Sur scène, with Mister Michel Polnareff 7 musiciens et 5 choristes l’accompagnent. Tous Américains, Michel a tout importé des states ! Le résultat est parfait, ça envoi gros de tous les côtés avec cette petite touche US, qui nous rapelle le Zenith de Gainsbourg.
Pour la lumière c’est aussi top que le son, la scène est organisée autant en largeur qu’en profondeur (effet de 3D) et Michel chante sous une arche de cathédrale lumineuse, encadrée par ses fameuses lunettes blanches reconverties en écrans géants…
On en prend pleins les yeux et les oreilles et on en a presque pour son argent, euh presque parce qu’à 52,50€ la place dans la fosse, Michel Polnareff il a un peu abusé sur ce coup là ! Bon ok la fosse de Polnareff c’est pas celle de Linkin Park (à Bercy le 30 mai, on y sera…) et on a pu s’approcher tranquillement jusqu’au 1er tiers de Bercy.

Pour les opus de la star, ils y sont à peu prés tous, et Polnareff nous les sert les uns derrière les autres sans s’arrêter (il s’enchaîne 1H45 de concert avant le rappel avec seulement 3 minutes de break pris lors du solo du batteur).

On a tout de même eu très peur les 15 premières minutes du concert.
En effet, les 3 premières chansons (Je suis un homme, La poupée qui fait non et l’amour avec toi) sont orchestrées façon « thé dansant » à la Michel Sardou, et Polnareff laisse même chanter le public à sa place nous faisant comprendre qu’il les fait vraiment pour le public, mais qu’il ne les aime vraiment pas !!!
Une fois la corvée terminée, Michel Polnareff reprend les rênes de  son concert avec « sous quelle étoile suis-je né  » et assure le show avec une réelle réorchestration de chacun de ses tubes pour sonner avec l’air du temps.
Et c’est un vrai show à l’Américaine digne de ceux de Las Vegas, il finira même par un Karaoké sur écran géant avec tout le public chantant « on ira tous au paradis » sous un déluge de confettis argentés en forme de lunettes.

C’est rodé, huilé, hyper pro mais ça manque un tout petit peu d’émotion avec le public, ça Michel Polnareff il n’a pas le temps et vit son concert à 100 à l’heure. Il nous aura fallut attendre 2H pour que Michel « communie » avec son public. 
Pour l’ambiance on est quand même loin du Live at Roxy, celui de Bercy est plus pro, plus travaillé, mais moins spontané, par contre il gagne en ampleur avec entre autre une batterie « loud » , des percussions omniprésentes, une guitare métal.

Le show s’est terminé en apothéose, avec un duplex avec le Zenith où se déroulaient les victoires de la musique, qui ont décerné en direct sur France 2 une victoire d’honneur à Polnareff.

Pour finir, le spectacle est autant sur la scène que dans la salle. En effet, « Couscous » n’a qu’à bien ce tenir car des tas de sosies de Polnareff avaient investis Bercy (euh si toi pas avoir vu PODIUM alors toi  pas comprendre petite boutade et moi rien pouvoir faire pour toi !!) Bref, c’était plutôt hilarant de chercher les enfants de Michel Polnareff autour de nous.

L’amiral est donc bien de retour, Michel Polnareff après 34 ans revient en France de façon fracassante, et ses centaines de milliers de fans ont répondu présents.
Si vous avez manqué cela (après le concert de « one night of queen », ça fait donc 2 erreurs monumentales en ce début d’année), courez vers les dernières places disponibles, sinon attendez le DVD du concert qui sera surement aussi fabuleux que sa tournée Live.

B.ka & G.o.T