Archive | février 2007

Métro à Moscou


Métro à Moscou

On reçoit plein de saloperies via le web, pour une fois un PPt de qualité que je m’empresse de vous faire partager (partiellement).

Commencé en 1930, le métro de Moscou, d’une longueur de 256 km, comprend actuellement 138 stations dont les plus belles se trouvent au centre de la capitale.
L’étranger a l’impression de se trouver dans un palais aux salles vastes et spacieuses, frappé par la richesse de ses marbres et de ses lustres, sa décoration fastueuse, ses médaillons et ses mosaïques, ses colonnades et ses sculptures qui évoquent les grands évènements de l’histoire de la Russie ancienne et moderne.

L’impressionnante profondeur à laquelle il se trouve explique l’absence quasi-totale d’escaliers et le grand nombre d’escalators.
Le métro moscovite comprend 9 lignes indiquées par des couleurs différentes et fonctionne de 5h.30 à 1h.30 du matin et les intervalles entre chaque train sont d’une minute.

Bonne visite

Forwarded by G.o.T

Rafa Nadal Tennis- Nintendo DS


Rafa Nadal Tennis- Nintendo DS

Hormis Top Spin 2 et Rafa Nadal Tennis peu de jeux de tennis existent sur Nintendo DS.

Particularité de celui ci,  les matches se déroulent entièrement par le biais de l’écran tactile, tout au stylet. Très déstabilisant au début, le gameplay se promet d’être redoutable une fois la pratique maitrisée…, heureusement le soft nous offre la possibilité de revenir à une jouabilité plus classique avec les boutons et la croix directionnelle. Même si seule l’utilisation du stylet vous permettra de placer la balle sur n’importe quel point du court, personnelement je suis revenu à la configuration classique plus jouable « tout de suite »

L’un des défauts majeurs de ce Rafa Nadal Tennis est qu’il faut finalement autant de temps pour apprivoiser son gameplay que pour se lasser de son contenu. En effet hormis les tournois du mode Carrière qui sont assez prenants quoique classiqued,  le titre ne propose pas de tournois arcades !!!. Les courts débloqués sont bien accessibles dans les matches rapides en simple ou en double, mais à l’unité…
Reste le mode multi-joueurs jusqu’à 4 consoles avec une cartouche, qui lui s’avèrera redoutable, comme tout jeu de sport en multi.

Un petit jeu sympa mais limité dans le temps en mode solo faute de contenu, dommage car il est vraiment fun à jouer.

G.o.T

Fifa 2007 vs PES 6 – Nintendo DS


Fifa 2007 vs PES 6 – Nintendo DS

PES 6
Une conversion sur portable ne se fait jamais sans concessions de contenu. Ici, ce sont les équipes de clubs qui se voient le plus amputées. Les ligues nationales ont disparu et seuls 10 clubs sont présents. De plus hormis la Coupe Konami et un mode Entraînement sommaire, il faut se contenter de matchs exhibition.
L’écran tactile permet de régler le niveau d’agressivité offensive et défensive de vos joueurs en cours de match. Il sert également à établir ses stratégies, modifier sa formation, effectuer des changements mais n’intervient pas directement dans la gestion des contrôles comme on peut le voir dans FIFA 07… si ce n’est dans les tirs de penalty pas franchement fun.
Coté gameplay et dispaly, on est revenu à du ISS sur une PS1, c’est vraiment pas beau, c’est lent, pas très fun et assez peu technique. Au boçut de qq matchs on passe à une autre jeu…

FIFA 2007
FIFA reste fidèle à ce « packaging » qui colle à la réalité. On se promène dans les menus avec aisance, le stylet et l’écran tactile remplissent leur office. Les statistiques d’équipes ont été revues et on retrouve notamment une squadra azzurra plus forte que jamais. FIFA c’est aussi le bonheur d’avoir vraiment beacoup d’équipes clubs et nations collant au plus proche de la saison en cours.
Le mode carrière fait aussi son grand retour. Cette année, les montants des transferts font plus crédible et il est désormais possible de gérer son club sur le plan des entraînements et des effectifs de façon plus fine, et bien entendu de prendre part aux rencontres de l’intérieur,
Coté dispaly et gameplay, c’est en progrès face à une 2066 pas très fun, tout en restant simpliste assez simpliste. L’écran tactile et le stylet sont davantage mis à contribution sans pour autant faire la différence. C’est par contre en y jouant qu’on est agréablement surpris, c’est rapide, technique et fun, sans pour autant égaler celui une PS2 ou PSP, mais on s’amuse, et c’est le principal.

FIFA 2007 vs PES 6 sur Nintendo, moi je vote FIFA 2007 sans hésitation.

G.o.T

the inSSIIder – Episode 29


the inSSIIder – Episode 29 – Jésus et les Jargonnautes

Les métiers de spécialistes font souvent appel à un language d’initiés. Essayer de lire une analyse d’un médecin, une facture de mécanicien,  pire un rapport d’un avocat, relève du défi olympien.
Les informaticiens ont aussi leur jargon, et comme à présent beaucoup de monde possède ou utilise du matériel informatique, beaucoup utilisent aussi ce jargon, ça leur donne l’impression d’être aussi qqpart des as de l’informatique, comme si le fait de prendre tous les matins une aspirine et des vitamines vous rendait toubib…

Aujourd’hui j’ai fais appel à un de mes zamys que je nommerai « Jésus Lion » qui depuis qq années tient un dictionnaire des déviances informatiques, et a même écrit ce petit hommage lors du départ d’un de ces chefs.

Texte Original de l’auteur

Nous ne voulions pas te laisser partir sans faire un carottage sur tes 4 années passées parmi nous.
La gouvernance que tu as appliquée a été efficiente.
Tu  as  revisité plusieurs fois notre architecture de support en respectant les adhérences entre les équipes.
Ainsi  la  couverture  a  été  presque  parfaite  et  tu  as  instancié les indicateurs en les splittant par fonction.
Tu  as  mis  en  place la granularité de l’analyse des cas du support avec par moment un accès transverse au clausier.
Maintenant tu nous fais un GO (pas NOGO) et tu es l’impétrant.
Ce  petit  Wording  pour te remercier et nous avoir prémunis de l’accostage avec la DSC.

Traduction Approximative de l’auteur
(car tout langage possède ses propres subtilités)

Nous  ne  voulions  pas  te  laisser partir sans faire un rappel des différentes situations lors des 4 années que tu as passées parmi nous
Tu nous as dirigés de façon très directive et forte
Tu changeais tout le temps l’organisation et nous ne savions plus ce qu’il y avait à faire
Tout  a  été  repris  et tu as mis les indicateurs du support  en place, cf  les séances de torture du mardi matin !!!
Tous  les mardis matin nous avions droit à la liste complète des cas critiques  à  étudier  et  tu  nous  faisais  souvent des remarques sur les contrats que tu connais par coeur
Tu nous lâches à présent et tu vas prendre de nouvelles fonctions
Ce petit mot pour te remercier de ce que tu as fait au sein du service et nous avoir protégé des idées farfelues de la Direction Informatique du siège…

Merci donc à Jésus Lion pour sa venue en guest star sur ce blog, une petite chanson en son hommage…

http://stat.radioblogclub.com/radio.blog/skins/mini/player.swf

G.o.T

Lettre du Futur


LETTRE ÉCRITE EN 2070
Par Ria Ellwanger, Ria Slides, publié en avril 2002

Nous sommes en 2070. Je viens d’avoir 50 ans, mais mon apparence est celle d’une personne de 85 ans. J’ai de gros problèmes aux reins parce que je bois très peu. Je crois qu’il me reste très peu de temps…

Aujourd’hui, je suis une des personnes les plus vieilles de cette société !

Je me rappelle quand j’avais 5 ans. Tout était différent. Il y avait beaucoup d’arbres dans les parcs, les maisons avaient de jolis jardins et je pouvais profiter d’un bain ou rester une heure sous la douche.

Maintenant, nous utilisons des serviettes humidifiées avec de l’huile minérale pour nettoyer la peau.

Avant, toutes les femmes montraient leur belle chevelure. Maintenant, nous devons nous raser la tête pour la maintenir propre sans utiliser d’eau.

Avant, mon père lavait la voiture avec l’eau qui sortait d’un tuyau d’arrosage. Aujourd’hui, les enfants ne croient pas que l’eau s’utilisait de cette manière.

Je me rappelle qu’il y avait beaucoup de messages qui disaient :

 » FAITES ATTENTION À L’EAU ! « 

Mais personne n’écoutait. Ils ne pensaient pas que l’eau pouvait disparaître. Maintenant toutes rivières, les barrages, les lacs et les nappes aquifères sont irréversiblement pollués ou épuisés.

D’immenses déserts constituent le paysage qui nous entoure de toute part.

Les infections gastro-intestinales, les maladies de peau et des voies urinaires sont les principales causes de décès.

L’industrie est paralysée et le chômage est dramatique.

Les usine de traitement de l’eau sont la principale source d’emploi et tu es payé avec un verre d’eau potable au lieu d’un salaire.

Les agressions pour un bidon d’eau sont banales dans les rues désertes.

La nourriture est à 80% synthétique.

Avant, la quantité idéale d’eau à boire était de 8 verres par jour pour un adulte. Aujourd’hui, je ne peut boire qu’un demi-verre.

Les vêtements sont jetables, ce qui augmente la quantité d’ordures. Nous avons dû revenir aux fosses sceptiques comme au siècle passé parce qu’on ne peut plus utiliser les réseaux d’égout par manque d’eau.

L’apparence de la population est affreuse : des corps affaiblis, ridés par la déshydratation, une peau remplie de plaies à cause des rayons ultra-violets qui n’ont plus la couche d’ozone pour les filtrer dans l’atmosphère. De part la sécheresse de la peau, une jeune fille de 20 ans à l’air d’en avoir 40.

Les scientifiques font des recherches mais il n’y a aucune solution possible. On ne peut pas fabriquer d’eau.

L’oxygène aussi est dégradé par le manque d’arbres, ce qui a diminué le coefficient intellectuel des nouvelles générations.

La morphologie des spermatozoïdes de nombreux individus s’est altérée. Comme conséquence, beaucoup de garçons ont des insuffisances, des mutations et des déformations.

Le gouvernement nous fait même payer l’air que nous respirons : 137m3 par habitant et adulte. Les gens qui ne peuvent pas payer sont retirés des « zones ventilées » qui sont dotées de gigantesques poumons mécaniques fonctionnant à l’énergie solaire. Ils ne sont pas de bonne qualité mais on peut respirer.

L’âge moyen est de 35 ans.

Il est resté dans quelques pays un peu de végétation ainsi que le fleuve respectif qui est fortement surveillé par l’armée. L’eau est devenu un trésor très convoité, plus que l’or ou les diamants.

Ici, en revanche, il n’y a pas d’arbres parce qu’il ne pleut presque jamais. Et quand on arrive à enregistrer une précipitation il s’agit d’une pluie acide.

Les saisons de l’année ont été sévèrement transformées par les essais atomiques et les industries polluantes du 20ème siècle.

On nous avait dit qu’il fallait protéger l’environnement, mais personne n’y a fait attention.

Quand ma fille me demande de lui parler de l’époque où j’étais jeune, je lui décris la beauté des forêts. Je lui parle de la pluie, des fleurs, du bonheur de prendre un bain et de pouvoir pêcher dans les rivières et les barrages, de boire toute l’eau que je voulais…

…et combien les gens étaient en bonne santé !

Elle me demande :

— Papa ! Pourquoi il n’y a plus d’eau ?

Alors, je sens comme un nœud dans la gorge. Je ne peux m’empêcher de me sentir coupable, parce que j’appartiens à la génération qui a fini de détruire l’environnement ou qui n’a simplement pas pris en compte tant d’avertissements…

Maintenant, nos enfants en paient cher le prix…

Sincèrement, je crois que la vie sur terre ne sera plus possible dans très peu de temps, parce que la destruction de l’environnement est arrivée à un point irréversible.

Comme j’aimerais pouvoir revenir en arrière et faire en sorte que toute l’humanité comprenne cela…

quand nous pouvions encore faire quelque chose pour sauver notre planète Terre !

Forwarded by G.o.T

Planète en Danger


Alerte Rechauffement – Que faire ?

Depuis qq mois, l’opinion est alertée par de nombreux documentaires, rapports d’experts, flash TV sur le réchauffement planétaire qui commence à être non seulement visible mais aussi revendicateur. Combien de catastrophes naturelles (typhons, inondation, sécheresse, ouragans, tempêtes...) ont ravagé notre planète depuis une dizaine d’années, comme si la nature tirait la sonnette d’alarme en prenant ses droits.


Katrina

Nous ne sommes que locataires de la « grande bleue » et à l’allure où nous la détruisons, nos ennemis les plus sournois attendent patiemment en se frottant les antennes, grouillant sous nos pieds et attendant leur heure. Oui à ce rythme, les insectes seront surement les grands gagnants, car ils sont plus résistant, plus organisés et beaucoup plus nombreux que nous. Et il y a autant d’espèces d’insectes connues que d’humains sur terre…

Alors que faire ?

Une prise de conscience est nécessaire, mais je ne crois pas aux gestes écolos au quotidien « chacun dans son coin » pour autant. Nicolas Hulot et des sites comme « Défi pour la Terre » sont remplis de bonnes intensions, mais malgré de très bonnes idées ils restent parfois de doux rêveurs.
Oui c’est bien de demander aux gens de prendre les transports en communs au lieu de la voiture, mais il faudrait qu’ils viennent prendre aux heures de pointe le RER A ou la ligne 13 bondés de monde, et cela pas une seule fois, mais tous les jours. On verra s’ils ne préfèreront pas prendre alors leurs voitures même s’ils mettent 2 fois plus de temps.

De même couper le courant pendant 5 minutes le 1 février de 19h55 à 20h n’est qu’un coup marketing. Même si la tour Eiffel a joué le jeu ainsi que plusieurs monuments à travers le pays, je n’ai pas vu les tours de la Défense et ses milliers de bureaux s’éteindre!!
Couper à 20h15 en plein journal télévisé avec en duplex l’Elysée, les mairies des grandes villes de France le tout avec un grand débat national avec les différents candidats à la présidentielle, oui là ça aurait eu une portée médiatique avec implication de nos dirigeants.

C’est comme la renonciation à la course à la présidence de Nicolas Hulot, ça me fait sourire. Pour une fois il aurait pu enfin faire réellement qqchose pour l’environnement, pas forcément en étant Président, il n’en a pas la carrure, mais en raflant beaucoup de points au premier tour, il aurait pu vendre cher son alliance pour pousser le futur vainqueur à inclure dans son programme et ministères des solutions et des experts sur le sujet.

Au lieu de cela, il a préféré se retirer en faisant promettre aux différents candidats de signer son pacte écologique… Pacte écologique au demeurant rempli de bonnes choses (voir article hier), peut être même trop…Je l’aurai vu plutôt avec des priorités et des échéances, car signer le pacte veut dire qu’on est d’accord avec, pas qu’on va le mettre oeuvre rapidement. En face on a quand même affaire à des loups !!!
Oui, naïf un peu Nicolas ! Faire promettre un candidat à l’élection présidentielle !!
Devant une côte de bœuf saignante, mon cocker aussi est prêt à le signer son pacte et me promettre tout ce qu’il veut. Descends de ton ULM Nicolas …

C’est aux instances dirigeantes, nos élus et les chefs des grandes entreprises à faire l’effort d’inclure une démarche écologique dans leur mode de fonctionnement. Un exemple, augmenter le prix du tabac et interdire peu à peu les lieux fumeurs (trains, lieux publics, entreprise) a été plus bénéfique en à peine 5 ans que 25 ans de campagne « Fumer c’est pas bon pour la santé« .

Pour le climat c’est pareil, il faut signer des accords avec les autres pays et faire pression pour s’y tenir (à quand les accords de Kyoto enfin appliqués). Etablir des lois et des décrets obligeant les entreprises et la population à arrêter le gaspillage et le rejet massif de CO².

La taxe sur le CO² pour financer l’utilisation d’énergie renouvelable, la capture du CO², le recyclage, l’économie de l’eau et de l’électricité, la mise à l’index des pollueurs, l’aide à construction d’infrastructures moins polluantes dans les pays en cours de développement autant de sujets dont seuls les grands de ce mondes (gouvernements, patrons des grandes entreprises …) ont le pouvoir de faire bouger les choses.
Mais je ne crois pas réellement que la motivation soit réelle face à celle de l’argent. Pourtant les experts annoncent que les activités et industries tournant autour de la protection de l’environnement seront les plus dynamiques et « bancable » dans les années à venir. Enfin, je l’espère aussi…

En attendant je n’ai pas re-pulvérisé de l’anti-fourmi dans mon jardin, un peu de pollution du sol en moins, et qui sait, peut-être si cela se passe vraiment mal, elles s’en souviendront un jour…

G.o.T

Une Vérité qui Dérange


Une Vérité qui Dérange (An Inconvenient Truth)
Date de sortie : 11 Octobre 2006   
Réalisé par Davis Guggenheim
Avec Al Gore, Charles Berling (voix)
Documentaire américain, 1h38

Notre planète est menacée de mort, le compte à rebours a commencé. La communauté scientifique internationale s’accorde pour dire qu’il nous reste à peine dix ans pour éviter une catastrophe générale – un bouleversement majeur du système climatique entraînant des perturbations météorologiques extrêmes, des inondations, de longues périodes de sécheresse, des crues, des épidémies, des vagues de chaleur meurtrières d’une ampleur sans précédent.

Est-ce une raison pour désespérer? Plutôt que de sonner le tocsin de l’apocalypse ou céder à la tentation du fatalisme, UNE VÉRITÉ QUI DÉRANGE nous invite à suivre, partager et relayer le combat passionné d’un homme pour stopper le réchauffement climatique et dénoncer les mythes et illusions qui l’entourent.

Cet homme est l’ancien Vice-président des États-Unis, Al Gore, qui, à la suite de sa défaite à l’élection de 2000, opéra un changement de cap décisif en décidant de contribuer de toutes ses forces à la survie de la Terre. Depuis cinq ans, Al Gore sillonne donc les États-Unis, multipliant conférences et exposés pour persuader ses concitoyens de l’urgente nécessité de résoudre cette crise environnementale.

Ce documentaire sur le « grand show climatique » d’Al Gore expose les vérités scientifiques irréfutables qui fondent son combat. Il trace aussi, en parallèle, le portrait de l’homme.

Premier sentiment, Al Gore est bien un homme politique, il en a la force marketing en lui et la facilité à vulgariser des propos qui pourraient être obscurs aux simples candides que nous sommes.
Ses messages sont simples, bien expliqués avec photos, schémas et témoignages à la clef. Sur ces point le documentaires est passionnnant, démontrant parfaitement les changements climatiques opérés depuis des décennies, les répercussions actuelles (photos d’il y a 30 ans et récentes) et les risques de les laisser continuer.

Mais le documentaire pêche par deux aspects:
– Al Gore se fait la part belle en nous racontant son parcours et sa vie, avec le beau message subliminal « comprenez vous la belle erreur que vous avez faite ennvotant pour Bush !!! ». Cela nuit à l’effet choc du film
– Deuxième reproche et non le moindre, pendant 1h38 Al Gore nous démontre en long large travers et diagonale le danger du réchauffement planétaire, mais il ne nous parle pas des solutions !!! Elle apparaissent furtivement lors du générique de fin, entre les remerciements et le nom des techniciens etc…
On aurait bien échangé les 25 minutes environ consacrées au portrait d’Al Gore contre le liste des mesures et engagements à réaliser…

G.o.T

Les 10 sites les plus pollués


Les 10 sites les plus pollués de la planète
(source Blacksmith  / sciences & vie)
L’institut Blacksmith resence les sites les plus pollués de la planète, sur 300 sites suivis depuis 6 ans, 35 sont préoccupants, et 10 sont extrêmes, avec impact important sur la santé, l’environnement…
Les pays en développement sont les plus touchés, ainsi que les pays de l’ex bloc soviétique avec les anciennes usines de la guerre froide.



Forwarded by G.o.T

Le Pacte Ecologique


Le Pacte Ecologique de Nicolas Hulot

Plusieurs candidats à l’élection présidentielle 2007 se sont engagés à respecter ce pacte, plusieurs milliers de personnes se sont également engagées moralement; bcp de monde parle de ce pacte, mais franchement, l’avez vous lu pour autant ?
Mouhai comme d’hab on a lu un résumé dans « 20 minutes » ou « Métro », allez vous faire une idée après ça… Vous avez déjà fait le coup avec la constitution européenne, sauf que là le pacte de Nicolat Hulot il ne faut pas avoir Bac +1000 pour le comprendre, alors allez chercher un café (oui car pour la clope, ce blog est un lieu public, donc non fumeur) posez vous 10 minutes et lisez moi ça !!
Allez une bonne petite scéance de rattrappage pour ceux du fond à coté du radiateur (mais qui m’a pris ma place !!!), et on en reparle dans 2 jours (une fois digéré).

10 objectifs / 5 propositions

Objectif 1

ÉCONOMIE, VERS UNE LOGIQUE DE DURABILITE

D’un côté, notre système économique engloutit massivement des
ressources naturelles non renouvelables. De l’autre, il rejette sans vergogne
gaz à effet de serre et déchets.
80% des produits fabriqués en France ne donnent lieu qu’à un seul
usage
. Parallèlement, les risques de
pénuries, de pollutions et de déstabilisation générale s’accumulent.

Il s’agit donc de s’orienter vers une « économie circulaire » dont l’ambition ne soit plus de produire pour produire,
mais de réduire les flux de matière et d’énergie.

• En produisant exclusivement des biens ou des déchets
valorisables, réparables, recyclables, réutilisables ou biodégradables.

• En transformant les déchets en ressources et les matières
résiduelles en matières premières.

• En changeant les procédés de fabrication en fonction de leur
impact écologique.

• En mettant en réseau et en mutualisant les unités de
productions.

En fabriquant des biens durables plutôt que jetables, c’est toute
la logique économique qui change.

Cette nouvelle organisation des modes de fabrication se trouvera
renforcée par la mise en place d’une

« économie de fonctionnalité ». Celle-ci consiste à remplacer la vente d’un produit (bien
ou service) par la vente ou la location de son usage (par exemple une
entreprise peut louer l’utilisation d’une photocopieuse au lieu de l’acheter).

Cette double mutation obligera à des reconversions vers des productions économes en matières premières et en énergie ainsi qu’à des
innovations dans la conception des produits. Elle ne casse pas pour autant
l’outil industriel puisqu’elle propose une autre façon de produire et de
consommer. Elle est également
favorable à l’emploi.
Ainsi, par exemple, de multiples emplois locaux devront être créés pour
entretenir le système de maintenance, de réparation et de récupération.

 

Objectif 2

ÉNERGIE, ORGANISER LA BAISSE DE LA CONSOMMATION

Notre génération doit anticiper et amortir un double choc.

D’une part, pétrole, gaz naturel et charbon sont les premiers
responsables d’une concentration croissante de gaz carbonique dans
l’atmosphère, aggravant un effet de serre qui menace de
bouleverser le climat et l’habitabilité de la terre ; d’autre part, ces combustibles fossiles vont progressivement
se raréfier, compromettant le développement économique et les niveaux de vie
qui lui sont attachés.

Les énergies fossiles ont pris une part tellement prépondérante
dans les activités humaines qu’il apparaît impossible de leur substituer, à
volume équivalent, des ressources alternatives.
Aucune offre nouvelle d’énergie n’est susceptible de
répondre quantitativement à la demande de consommation
si celle-ci reste en l’état, quels que soient par ailleurs
les progrès accomplis en matière d’efficacité  énergétique.

La conclusion s’impose donc : si nous voulons éviter la
catastrophe climatique et ne pas épuiser totalement les combustibles fossiles, il n’y a pas d’autre solution que
de
réduire massivement la consommation
énergétique globale.
Pour ce faire, nous proposons d’introduire
une taxe progressive et permanente sur le pétrole, le gaz et le charbon (voir
notre proposition n° 2) tout en recourant à un plan ambitieux d’économie
d’énergie et de développement des énergies renouvelables.

Si nous ne planifions pas une action volontaire et négociée de
diminution de la demande énergétique, nous nous exposons avant la fin du siècle
:

• A une brutale diminution de notre consommation et donc à une
régulation par la pénurie.

• A un risque climatique majeur.

À ceux qui considèrent que la gestion d’une baisse de la
consommation énergétique s’avérerait antisociale, faut-il rappeler que rien ne
serait plus inéquitable que le chaos que nous risquons sinon ?

 

Objectif 3

AGRICULTURE, PRODUIRE AUTREMENT

L’agriculture « industrielle » se révèle à la fois destructrice pour l’environnement et excluante pour
les hommes.
Elle vit sur un modèle insoutenable :
l’artificialisation à outrance des systèmes agricoles et le camouflage de ses
coûts réels sous le flot des subventions. Au bout du compte, ce sont
les conditions de la fertilité qui se trouvent
compromises
. Et les agriculteurs sont nombreux à
se trouver dans l’impossibilité de réunir les moyens nécessaires pour rester
compétitifs et à devoir quitter la terre.

La spécialisation des systèmes de culture, le recours à des engins
motorisés de très forte puissance et l’emploi croissant d’engrais azotés de
synthèse entraînent une augmentation de la consommation

de pétrole. L’agriculture
est ainsi devenue l’un des secteurs qui participe le plus à l’effet de serre
. Elle ne se révèle rentable qu’au prix de pulvérisations
de pesticides qui s’avèrent souvent dangereux pour la santé des agriculteurs
eux-mêmes et des consommateurs.

La rentabilité des systèmes agricoles devrait être évaluée
désormais de façon à ne pas prendre seulement
en compte les coûts monétaires des productions mais en s’attachant à la valeur
du patrimoine naturel, aux bilans énergétiques, aux coûts écologiques, aux
bienfaits ou méfaits sociaux, alimentaires et sanitaires qui se manifestent à l’échelle
de la société dans son ensemble.

C’est pourquoi nous proposons, à l’inverse des politiques de
soutien aux productions intensives, de
favoriser l’agriculture durable de qualité – produits biologiques ou certifiés – en lui ouvrant un marché
grâce au redéploiement du montant des aides agricoles européennes vers la
restauration collective, moyennant un engagement d’approvisionnement de
proximité auprès des producteurs de ce type d’agriculture (lire notre
proposition n° 3).

 

Objectif 4

TERRITOIRE , CONTENIR L’EXTENSION PÉRIURBAINE
ET
RELOCALISER LES ACTIVITÉS HUMAINES

L’aménagement du territoire tel qu’il se poursuit prolonge
l’artificialisation de l’espace au détriment des paysages et des écosystèmes.
Il perpétue une organisation spatiale caractérisée par une
extension périurbaine diffuse qui favorise la
croissance des déplacements automobiles et des émissions de gaz à effet de
serre
. La multiplication de zones
pavillonnaires dévore le territoire, lesquelles s’accompagnent inévitablement
de la construction de nouvelles infrastructures et voies de circulation. Il
s’agit de parvenir à un zonage du territoire qui ne sacrifie plus les
écosystèmes et n’encourage plus à une mobilité incessante. Cela suppose de
rompre avec la course aux infrastructures et avec la tendance
à un étalement urbain continu.

Les élus comprendront-ils que désormais leur rôle n’est plus de
lancer des projets (souvent ruineux financièrement) à base d’équipements
lourds, mais de mettre en place une gestion durable du territoire dont ils ont
la responsabilité ?

Il est temps de :

Renoncer à la logique de
l’étalement urbain
au profit de la densification de
petits centres urbains et ruraux.

Mettre en place une politique
qui réconcilie dans un même espace les zones résidentielles et les activités
économiques, commerciales et de loisirs.
Autrement dit, rapprocher les bassins de travail des lieux
d’habitation, encourager le retour des commerces de proximité et des lieux de
loisirs au sein des pôles urbanisés au détriment des hypermarchés et des sites
de loisirs de la périphérie.

Ainsi économisera-t-on l’espace naturel, favorisera-t-on l’accès
aux services publics, diminuera-ton le flux des déplacements motorisés, la
consommation énergétique, les émissions de gaz à effet de serre, la pollution
de l’air, les temps de transport, les travaux de voirie et la démultiplication
des services.

 

Objectif 5

TRANSPORTS, SORTIR DU TOUT ROUTIER

L’essor des déplacements de personnes et de marchandises est de
l’ordre de 5% chaque année en

France. Le secteur routier se taille la
part du lion
(plus de 80%) au détriment des voies
ferrées et navigables.

Symbole du dynamisme et de la mobilité, le trafic routier
constitue en même temps
un
des principaux défis écologiques
:
automobiles et poids lourds prélèvent 65% de la consommation française de
produits pétroliers (contre 34% il y a trente ans) ; l’augmentation de la
circulation renforce les émissions de gaz carbonique (un tiers environ des
rejets).

En développant un « système global »
fondé sur la mobilité, le transport routier précipite la société dans une
spirale insoutenable. Il faut donc modif er l’offre de transport :

• En bridant la puissance des moteurs. Les rendre conformes aux limitations de vitesse réduirait d’environ
20% leur consommation et leurs émissions de gaz carbonique.

En donnant la priorité au rail. Les trains consomment moins d’espace et d’énergie, ils
polluent peu.

Leur développement passe par l’extension des voies, des dessertes
et des cadencements des trains express régionaux.

En favorisant les transports en
commun et les moyens de circulation douce
. Augmenter l’offre en modes de déplacement collectifs (transports
en commun) et individuels (marche, vélo) attractifs, efficaces et adaptés aux
horaires des rythmes urbains.

En taxant les véhicules les plus
polluants
. Le coût du transport par poids
lourd doit intégrer ses coûts indirects et les automobiles les plus gourmandes
et les plus polluantes être mises à contribution selon le principe du
pollueur-payeur.

En réaménageant le territoire. Relocaliser les activités économiques, rapprocher les
services, densifier de petites unités urbaines, organiser des circuits courts
de distribution.

 

Objectif 6

FISCALITE, ÉTABLIR LE VÉRITABLE PRIX
DES SERVICES
RENDUS PAR LA NATURE

Les services inestimables que rendent les écosystèmes répondent de
moins en moins gratuitement à nos sollicitations.
Les « coûts cachés » de toute une série d’activités
doivent désormais être assumés
sous
peine de compromettre la santé des populations, les activités économiques et la
stabilité sociale.

Il s’agit de donner un prix au droit d’accès à une ressource, à un
service ou à un bien collectif d’origine naturel en utilisant les instruments
économiques : taxes, normes ou quotas.

Ainsi, le budget de l’Etat doit-il être repensé dans le cadre d’un
plan global de prévention et d’anticipation selon deux directions :

!
Le financement des politiques
d’infrastructure :

• Aider les entreprises, les ménages et les collectivités à gérer
l’inéluctable modification de l’aménagement du territoire.

• Modifier les modes de transport.

• Mettre en place un péage kilométrique pour les poids lourds.

• Promouvoir les alternatives énergétiques aux combustibles
fossiles.

• Imposer la « Haute Qualité Environnementale » pour toute
nouvelle construction.

• Engager la rénovation thermique de l’ensemble du bâti ancien.

• Restaurer la vignette annuelle, modulable selon le niveau
d’émission de gaz carbonique du véhicule.

• Relancer activement « l’agriculture durable » (lire notre
proposition n°3).

!
Le financement des politiques
d’emploi et de solidarité :

• Aider aux reconversions des particuliers et des professionnels
fragilisés par l’augmentation du prix des hydrocarbures.

• Accompagner les ménages aux revenus modestes dans le contexte
d’une énergie de plus en plus coûteuse. • Réduire les prélèvements sur le
travail et les remplacer par une fiscalité écologique frappant les activités
prédatrices de ressources naturelles et gourmandes en énergie (lire notre
proposition n°2).

 

Objectif 7

BIODIVERSITÉ, FAIRE ENTRER LA NATURE
DANS
L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

Le paysage français est encore principalement occupé par
l’agriculture (59%) et la forêt (30%). Mais
l’artificialisation gagne du terrain. Les altérations des milieux et paysages provoquées par
les activités humaines réduisent les capacités de déplacement et d’échange
entre les espèces animales et végétales, et provoquent leur déficit
démographique, l’extinction des espèces rares, l’érosion génétique, la
fragilisation des écosystèmes.

C’est aussi la « nature ordinaire » qui est touchée, celle qu’on rencontre partout en campagne ou en ville.
On constate une baisse d’effectifs des espèces communes, la disparition de
zones humides, un recul de la faune, de la flore et des peuplements de
poissons.

Cette érosion de la biodiversité fait peser un risque économique sur la société. Elle
menace d’affaiblir et d’interrompre la chaîne de biens et de services «
gratuits » que les écosystèmes offrent à l’humanité, des fournitures aussi
vitales que l’épuration des eaux, la protection contre les catastrophes naturelles
ou la richesse des sols.

Dès lors, les questions de la préservation de la nature doivent
s’intégrer dans une stratégie de développement durable et non plus être
traitées à part. Nous proposons de changer d’échelle par rapport aux actions
traditionnelles de protection des espaces naturels :

• En reliant les espaces protégés entre eux, à
travers la mise en place d’un « réseau écologique national »
qui établirait une continuité entre les milieux riches ou
moins riches et les paysages.

Ces schémas régionaux seraient intégrés dans tous les projets,
outils et documents d’aménagement et d’urbanisme.

• En créant une Agence nationale du patrimoine
naturel,
avec des délégations à l’échelle  d’écorégions,en métropole et en outre-mer, qui
serait responsable de ce nouveau « bien commun ».

 

Objectif 8

SANTE, PRÉVENIR AVANT DE GUÉRIR

Il est absolument nécessaire que la France évalue les facteurs
environnementaux qui concourent aux risques de dégradation de la santé
publique. Trois priorités nous semblent devoir être retenues :

• L’alimentation. La pollution de l’environnement et de la chaîne alimentaire –
usage massif de pesticides, contamination de l’eau et de l’air – et la
dégradation de la qualité alimentaire contribuent à l’augmentation de la
prévalence des cas de cancers (+ 62 % en vingt ans) et des cas d’allergie (ils
ont doublé en 20 ans). L’excès de poids et le diabète sont en pleine expansion.
La progression conjointe de ces maladies
plaide pour une modification du système de production agricole et
des habitudes alimentaires.

• Les pesticides. La France se situe au 3éme rang des pays qui répandent le plus de
pesticides.

Ces biocides participent à l’extinction des espèces et polluent
l’environnement. Ils peuvent s’avérer allergisants, neurotoxiques,
immunodépresseurs, mutagènes, cancérigènes, perturbateurs endocriniens
(atteinte de la fertilité, malformations), y compris à faible dose. Il est de
la responsabilité des autorités
d’appliquer les engagements de réduction de l’emploi des
pesticides, de soutenir le projet REACH pour établir le recensement des
polluants chimiques, préciser leur toxicité et revoir leur autorisation, de
développer les formations aux pratiques sans pesticides.

Les OGM. Produits expérimentaux, est-il normal de retrouver les OGM
dans les champs et les assiettes alors qu’on a peu de connaissances sur les
risques engendrés par les manipulations génétiques et les interactions entre
gènes? On ne peut que recommander que
la loi française transpose fidèlement les directives européennes
veillant à la maîtrise de la dissémination d’OGM dans l’environnement.

 

Objectif 9

RECHERCHE, FAIRE DE L’ENVIRONNEMENT
UN MOTEUR POUR L’INNOVATION

Un effort sans précédent dans la recherche fondamentale et
l’innovation technologique s’avère indispensable si l’on veut parvenir à un
rapport durable entre l’homme et l’environnement.

Or, la recherche en environnement, en particulier sur la
biodiversité, les énergies renouvelables ou les contaminations chimiques,
se caractérise en France par l’attribution de moyens
humains et financiers notoirement insuffisants.
Tout continue à se passer comme si l’écologie n’avait pas évolué
depuis l’époque où elle était essentiellement une science descriptive. La
vision qui est encore généralement répandue consiste à estimer que le chercheur
en écologie a seulement besoin de papier et de crayon.

Le changement doit porter sur les structures de décisions et
l’approche scientifique.

• Renforcer la décision politique. Le politique ne peut plus se contenter de soumettre des vœux
que les instances de la recherche exauceront ou non. Un engagement particulier
doit être pris envers la biodiversité, maillon faible de la recherche
fondamentale.

• Revoir le rôle du ministère de la recherche. Afin qu’il cesse d’être le reflet des lobbies scientifiques,
le ministère doit modifier la structure de ses départements et permettre le développement
d’une approche pluridisciplinaire et transversale.

Redistribuer les moyens humains
et financiers
. Il s’agit de réorienter le soutien à
la recherche (attribution de bourses, décisions de l’Agence nationale de la
recherche, répartition des moyens au sein des établissements publics et dans
les universités) vers la connaissance et les innovations technologiques en
matière environnementale.

Réajuster les priorités de la
formation
. L’éducation à l’écologie doit être
introduite dans toutes les disciplines et dans le socle fondamental des
enseignements (voir notre proposition n° 5).

 

Objectif 10

POLITIQUE INTERNATIONALE, PRENDRE L’INITIATIVE

Aucun des grands chocs environnementaux – changements climatiques,
pénurie énergétique, érosion de la biodiversité, épuisement des ressources et
des sols, pollutions, désertification, disparition des forêts primaires,
acidification des océans, urbanisation galopante, maladies émergentes – ne sera
contenu à l’intérieur des frontières nationales.

La France doit donc faire du développement durable à l’échelle
planétaire l’axe prioritaire de sa politique européenne et internationale :

• En s’engageant dans la construction d’une
Organisation des Nations Unies pour l’environnement
afin de placer l’environnement à un niveau de
préoccupation et de décision au moins égal à celui de l’économie et du
commerce.

• En se montrant significativement plus active en
faveur de la conservation et de la gestion durable de la biodiversité.
Elle pourrait par exemple développer un réseau d’aires
marines protégées ou contribuer à l’instauration d’un réseau de forêts
primaires protégées et de surfaces écologiquement viables représentatives de
leur diversité biologique.

• En proposant, avec l’Europe, la suppression des
subventions aux exportations agricoles et une meilleure protection douanière
contre les importations agricoles et offrir ainsi aux
populations rurales des pays du Sud les moyens de se maintenir sur leur terres
plutôt que d’être forcées à
l’exode.

• En participant au renforcement du dispositif
européen de lutte contre l’effet de serre
en proposant un abaissement
progressif des quotas afin de rendre ceux-ci plus contraignants.

• En augmentant son aide publique pour le
développement
(APD) à hauteur de 1% de son PIB.

Les fonds dégagés devraient être cependant soumis à des
conditionnalités écologiques pour qu’ils servent prioritairement au
développement de modes de production et de consommation durables.

 

 

5 PROPOSITIONS CONCRÈTES

Pour alimenter le débat et accompagner les candidats dans leurs
premières actions, Nicolas Hulot et le Comité de Veille Écologique proposent
cinq mesures concrètes. Elles sont techniquement et juridiquement applicables
dès le début du mandat du nouveau Président de la République.

Proposition N°1

UN VICE-PREMIER MINISTRE CHARGÉ DU DÉVELOPPEMENT
DURABLE

Le développement durable touche à tous les domaines : l’économie, le social, l’environnement. Sa mise en œuvre
conditionne nos emplois, notre alimentation, notre consommation, nos
déplacements,
nos villes, nos logements, nos
impôts, nos routes, nos loisirs, etc.

Si elle devient, comme nous le proposons, le déterminant des
politiques publiques, cette nouvelle politique doit recevoir
une traduction institutionnelle, au cœur de l’Etat.

Par conséquent, nous préconisons la création d’un poste de
vice-Premier ministre en charge du développement durable, c’est-à-dire avec la
responsabilité d’assurer cette dimension
dans tous les choix politiques. Numéro 2 du gouvernement, il élaborera et veillera sur la
feuille de route de chaque ministère dont l’action concourt au développement
durable.

Avec son administration dédiée, le vice-Premier ministre aura des
prérogatives clairement définies pour
planifier, impulser et coordonner une autre politique et proposer
au gouvernement une

vision à long terme de la société :

• Il présidera le Comité interministériel du développement durable
qui se réunira trimestriellement.

• Il présentera annuellement la stratégie nationale de
développement durable et le bilan des actions devant le Parlement.

• Il soumettra à étude d’impact « Développement durable » tous les
projets de loi.

• Il élaborera le calendrier à cinq ans des objectifs de l’action
gouvernementale dans ce domaine.

• Il pilotera de nouveaux indicateurs environnementaux.

• Il coordonnera les travaux des différents comités et instituts
de prospective : Centre d’analyse stratégique, Délégation à l’aménagement du
territoire…

• Il aura autorité sur les préfets afin de disposer d’une
représentativité locale et de moyens supplémentaires pour conduire son action.

 

Proposition N°2

INSTAURER UNE TAXE CARBONE EN CROISSANCE RÉGULIÈRE

Pour stabiliser la concentration de gaz carbonique dans l’atmosphère
et éviter la catastrophe climatique, les émissions mondiales doivent
avoir diminué de moitié d’ici 2050 par rapport à ce qu’elles étaient en 1990, soit une
division par quatre dans les pays industrialisés. Il faut donc
diviser par quatre notre consommation de pétrole et
de gaz naturel en France.

Le système européen de quotas ne suffi ra pas à y parvenir
puisqu’il ne limite que les émissions des gros acteurs industriels et
énergétiques. Les progrès technologiques ne suffiront pas non plus.

Aucune autre source d’énergie, aucune nouvelle technologie n’est
capable de se substituer en quantité aux hydrocarbures qui représentent
aujourd’hui plus des deux tiers de notre consommation d’énergie (85% dans le
monde).

Nous sommes confrontés à un autre défi : la décroissance à venir de l’approvisionnement en hydrocarbures. S’il
n’est pas anticipé et géré, un tel événement conduira sans doute à une augmentation
massive du prix des hydrocarbures, prélude à des conflits majeurs et des
troubles sociaux (chômage, précarité, exclusion etc.).

Il est donc indispensable de mettre en place une taxe carbone qui permette de provoquer volontairement une baisse de nos émissions de
gaz carbonique
et de notre consommation d’énergie fossile avant que nous y
soyons brutalement contraints. Cette taxe, applicable au pétrole, au gaz et au
charbon, croîtrait de manière progressive, jusqu’à ce que la division par quatre
des émissions soit atteinte. La taxe s’appliquerait à tous, administrations,
entreprises et ménages. Elle permettrait une évolution de nos systèmes
d’organisation économique et de transport, en encourageant le changement des
comportements ainsi que le recours à d’autres sources d’énergie.

Elle serait accompagnée de mesures compensatoires pour les
secteurs économiques et les ménages les plus fragiles.

 

Proposition N°3

 

RÉORIENTER LES SUBVENTIONS AGRICOLES
VERS UNE
AGRICULTURE DE QUALITE

Les aides considérables – 9,5 milliards d’euros dans le budget
européen de la PAC et 2,5 milliards d’euros dans le budget français – versées
aux agriculteurs ne parviennent ni à maintenir une activité suffisante pour les
ruraux, ni à fournir une alimentation de qualité. Elles coûtent cher à
l’Europe, à l’Etat et aux contribuables. Elles placent les producteurs en position
de dépendance. Elles contribuent à conforter un type d’agriculture incompatible
avec la protection de l’environnement.

Nous proposons que les subventions agricoles soient progressivement transférées vers
l’agriculture de qualité
– biologique,
labellisée, d’appellation d’origine contrôlée –
en lui ouvrant le marché de la restauration
collective
: cantines scolaires, restaurants d’entreprises,
d’universités, d’hôpitaux, de maisons de retraite, associations caritatives…,
soit 2,6 milliards de repas chaque année et quelque 10 millions de repas par
jours ouvrables.

L’organisation de ce marché s’effectuerait sur la base d’un cahier
des charges
selon des critères de qualité et
de proximité des productions
.

Une telle redistribution relancerait la demande en produits de qualité, permettrait aux agriculteurs d’être rémunérés pour leur
travail et créerait des emplois nécessaires à ce type d’agriculture. Elle
diminuerait les coûts de transport et la consommation d’énergie, dynamiserait
l’emploi local, permettrait l’accès des plus modestes à une alimentation de qualité.

Pour ce faire, le gouvernement français devra s’engager dans une
renégociation de la PAC afin que les subventions aux producteurs soient
progressivement dirigées vers la restauration collective. Sans attendre cette
réforme,
la France peut commencer à appliquer
ce système
en transférant les subventions
directes dites du « premier pilier » de la PAC

.

Proposition N°4

SYSTÉMATISER LES PROCÉDURES DE DÉMOCRATIE
PARTICIPATIVE

Afin que les démocraties puissent assumer leurs responsabilités
face à la crise écologique, un des meilleurs moyens consiste à étendre
l’expression démocratique. Nous proposons de recourir à des procédures de
démocratie participative (panels de citoyens ou débat public ouvert à tous) en
soumettant
systématiquement en amont au
débat public toutes les grandes décisions nationales en matière de
développement durable
afin
d’éclairer les choix des élus et de responsabiliser la société.

Lors des quelques expériences de démocratie participative menées
jusqu’à présent (tout particulièrement les conférences de citoyens), on a pu
constater que des citoyens préalablement informés n’éprouvent aucune difficulté
à prendre la mesure des problèmes et à proposer des solutions responsables. Le
débat public débouche sur un argumentaire. Mais il faut que le commanditaire,
le pouvoir législatif ou exécutif,
soit tenu de répondre publiquement à cet argumentaire, pour
l’intégrer ou le réfuter.

Nous proposons encore le suivi et la transparence qui va du vote
d’une loi jusqu’à l’adoption des décrets d’application.

Dans ces conditions le débat public permettrait de faire vivre la
démocratie, responsabilisant politiques et citoyens, et contribuant
à la détermination de l’intérêt général.

La mise en œuvre du développement durable devrait donc être
systématiquement précédée par des débats publics dont l’organisation serait
confiée à la Commission nationale de débat public (CNDP).

Tous les projets de lois concernant nommément le
développement durable,
ou affectant
profondément l’une de ses dimensions,
donneraient lieu automatiquement à une saisine de la CNDP. Les débats ouverts permettraient la remontée de
propositions « par le bas » sur des questions qui concernent tous les citoyens
et qui constituent les principaux enjeux de notre temps. L’exécutif et le
législatif pourraient alors prendre
leurs décisions en connaissance de cause. Les choix finaux relèveraient toujours de la
responsabilité du politique, fondement de notre démocratie.

 

Proposition N°5

 

METTRE EN PLACE UNE GRANDE POLITIQUE
D’ÉDUCATION ET
DE SENSIBILISATION

Pour obtenir l’adhésion de la société au développement durable et
susciter les changements de comportements qu’il impose, chacun doit disposer,
préalablement, d’un niveau d’information et de sensibilisation qui soit en
rapport avec cet enjeu.
C’est
pourquoi nous proposons la mise en œuvre d’une grande politique d’éducation à
l’écologie et au développement durable
,
incluant, outre l’éducation scolaire traditionnelle, l’information, la communication,
la formation et la sensibilisation.

Ce chantier s’adresserait aux actuels et futurs décideurs, aux
enseignants, aux écoliers et aux étudiants, aux acteurs de la société qui ont
un impact déterminant sur les équilibres naturels, mais aussi à l’ensemble de
nos concitoyens
puisque rien ne sera possible
sans la participation de chacun
.

Dans
cet esprit,
l’ensemble des programmes et activités
scolaires
, du primaire à la terminale, ainsi que les
cursus supérieurs,
devront être progressivement réformés afin qu’y soit intégré, lorsque cela est pertinent, l’enseignement des
connaissances de base en écologie et en développement durable. Il ne s’agit ni
de créer une nouvelle discipline ni d’augmenter les horaires mais
d’imprégner l’ensemble des enseignements au même titre que l’orthographe ou la grammaire.

Parallèlement,
une Grande école de l’écologie et du développement durable sera mise en place
afin de former, pour l’administration et pour les entreprises, un corps
d’agents spécialisés.

En
direction de l’opinion publique, l’Etat lancera régulièrement
des campagnes nationales de communication et de sensibilisation en s’appuyant sur la télévision, la radio, Internet et la presse
écrite.

L’État
pourra également inciter chaque échelon territorial et professionnel à
développer des politiques locales de formation et d’éducation à l’écologie et
au développement durable.

Pour en savoir plus

http://www.pacte-ecologique-2007.org

relayé by G.o.T

Bilan Climatique


Bilan Climatique

The Independent, le 30 octobre 2006
Par Andy McSmith

La possibilité d’éviter une catastrophe mondiale est « déjà pratiquement hors de portée ». C’est l’alerte que relance  le rapport très attendu sur le changement climatique de Sir Nicholas Stern.
Avec des températures mondiales en cours d’élévation de deux ou trois degrés en 50 ans, les précipitations pourraient se réduire de façon catastrophique dans quelques-uns des pays les plus pauvres, tandis que d’autres lutteront contre des inondations dues à la fonte des glaciers. La conséquence pourrait être la plus grande migration de réfugiés de toute l’Histoire.

Ces problèmes seront « difficiles, voire impossibles à inverser » à moins que le monde n’agisse rapidement. C’est l’alerte que lance  Sir Nicholas dans son rapport de 700 pages et il ajoute : « Nos actions pendant les quelques décennies à venir pourraient créer les risques d’un bouleversement majeur de l’activité économique et sociale, plus tard dans ce siècle et le suivant, à une échelle similaire à celles associées aux grandes guerres et à la dépression économique de la première moitié du 20ème siècle ».

La deuxième partie de son message est que la technologie existe, que le financement, public et privé, existe et que les mécanismes internationaux existent aussi pour prendre ce problème à bras le corps – donc, je ne pense pas qu’il mettra en avant l’aspect catastrophique.

Combattre le changement climatique pourrait devenir l’une des industries mondiales à la plus forte croissance, générant aux alentours de 400 milliards d’euros d’ici à 2050. Le rapport de Sir Nicholas appelle à une augmentation rapide de la recherche et du développement des technologies à faible émission de carbone et à la « capture de CO2 », qui implique de placer ces émissions de carbone dans des stockages souterrains plutôt que de les envoyer dans l’atmosphère.

*******************************************************************

The Independent, le 29 janvier 2007
par Steve Connor

Les effets des émissions humaines de gaz carbonique se font sentir sur tous les continents habités du monde, avec des variations climatiques très importantes répondant désormais visiblement à l’activité humaine.

Voici les principales découvertes de l’étude la plus intensive sur le changement climatique faite par les 2.000 principaux climatologues du monde. Ils concluent qu’il n’y a plus beaucoup de doute, désormais, que l’activité humaine est en train de changer la face de la planète.

Voici ce que les scientifiques ont découvert : les émissions de gaz à effet de serre dues à l’activité humaine sur les dernières 35 années, en plus d’accroître les températures à la surface du globe, ont un lien avec l’augmentation significative de la température des océans, l’augmentation du niveau de la mer et la fonte spectaculaire de la banquise arctique.

Le « signal anthropogénique » – les signes visibles de l’influence humaine sur le climat – apparaît désormais non seulement dans les températures à la surface du globe, mais aussi dans les températures de tous les océans et dans leur teneur en chaleur, dans les températures terrestres extrêmes et dans la diminution rapide de la banquise arctique.
L’IPCC dit qu’au cours du siècle à venir nous risquons fort de voir de gros changements dans le système climatique terrestre:

* Les vagues de chaleur, comme celle qui a affecté l’Europe septentrionale durant l’Eté 2003, seront probablement plus intenses, dureront plus longtemps et seront plus fréquentes.

* Les tempêtes et les ouragans tropicaux risquent d’être plus violents, avec des pluies plus fortes et des tempêtes côtières inondant le littoral.

* Le niveau de la mer s’accroîtra de manière significative même si les niveaux de CO2 sont stabilisés. D’ici à 2100, le niveau de la mer pourrait être de 43cm plus élevé en moyenne qu’actuellement et d’ici 2300 il pourrait l’être de 80cm.

* Les températures globales continuent de croître avec 11 des 12 années les plus chaudes depuis 1850 ayant eu lieu depuis 1995. Les modèles informatiques suggèrent une augmentation supplémentaire d’environ 3° d’ici à 2100, avec une augmentation de 6° ne pouvant être écartée.

* Il est quasiment certain (la probabilité est supérieure à 99%) que les niveaux de gaz carbonique et le réchauffement climatique sont très au-dessus de la fourchette de variabilité sur les derniers 650.000 ans.

* Il est quasiment certain que l’activité humaine a joué un rôle dominant dans la cause de l’augmentation des gaz à effet de serre sur les 250 dernières années.

* Les émissions d’origine humaine des polluants aérosols atmosphériques ont eu tendance à contrer le réchauffement climatique, qui aurait autrement été significativement pire.

* Il est probable que l’activité humaine est aussi responsable des autres changements observés du système climatique terrestre, tel que le réchauffement des océans et la fonte de la banquise arctique.

* Le niveau de la mer continuera de croître pendant le 21ème siècle, à cause de l’expansion thermique des océans et de la réduction des glaciers terrestres.

* Selon certains modèles informatiques de prévision, le réchauffement prévu du climat, causé par les augmentations de gaz carbonique au cours du 21ème siècle, produira probablement la fonte totale de la couverture glacière du Groenland au cours des mille prochaines années.

* Le courant chaud du Gulf Stream de l’Atlantique Nord ralentira probablement au cours du 21ème siècle à cause du réchauffement planétaire et de la fonte d’eau douce enfermée dans la couverture glacière du Groenland. Mais aucun modèle ne prédit l’effondrement de ce courant chaud d’ici à 2100.

Traduit par http://questionscritiques.free.fr
relayé par G.o.T