Archive | juin 2013

Essai Ducati Hypermotard 821 et Hyperstrada


Beau samedi de printemps, avec mon pote AD, direction Squadra Motos St Ouen l’Aumône pour un essai exclusif des derniers modèles Ducati. L’hypermotard 821 présentée officiellement  la veille à Paris, est dispo depuis ce matin à l’essai.

essai Ducati Hypermotard 821 1

AD est comme moi grand, il tourne sur un KTM Duke 990, qu’il trouve un peu trop extrême en conduite quotidienne.

Une Hypermotard 821 pour lui, une Hyperstrada pour moi, peu de différences en fait, l’Hyperstrada est orientée un peu plus touring, selle plus confortable, petite bulle, pneu route. Coté moteur et sensation de conduite, les deux sont pareilles.

Première impression, la position est déroutante, on est « assis » le dos bien droit, les fesses vers l’avant et les jambes à l’équerre comme sur une chaise ; ça change de la position vers l’avant de ma Monster 796, mais il est vrai qu’on s’habitue vite à cette position confortable. Deuxième impression, la légèreté et facilité de prise en main de l’engin, un vrai jouet, facile et marrant, avec une légèreté du train avant digne d’un vélo, un vrai plaisir de conduite.

essai Ducati Hypermotard 821 3

Premiers tours de roue en ville, le testastretta 11° de 821cm² s’ébroue dans un son purement Ducati, rauque et pétaradant, sublime ! En ville le moteur est souple, hypersouple, du vrai beurre, les commandes sont douces, le sélecteur hyperprécis, pour les trajets quotidiens elle sera parfaite.

Puis on attaque quelques routes plus ouvertes, là le moteur commence à envoyer progressivement, merde quand est ce que ça s’arrête ?! Mortel d’efficacité, le moteur pousse pousse, mais sans vous arracher la tête, tout est dans la progressivité, et l’efficacité ; l’hypermot tient redoutablement la route, et son accélérateur ride by wire électronique (en mode sport pour notre essai) répond au millimètre et  le DTC passe toute la puissance à la roue arrière avec une maîtrise de main de fer dans un gant de velours.  Extraordinaire ! On connaissait l’électronique au service de la sécurité, ici c’est au service du pur plaisir !

ducati hypermotard 812

Puis retour par l’autoroute, là on ouvre en grand, déjà 165km en 4ème, avec une protection au vent assez efficace à vrai dire, plus que sur ma Monster, à la moindre sollicitation, l’Hypermotard se cabre et fonce tête baissée dans le trafic, slalom, reprise, décélération, freinage appuyé, puis remise des gaz, la Ducati accepte toutes les folies sans broncher, et en redemande.

essai Ducati Hypermotard 821 2

Retour aux stands, banane en guise de sourire, ¾ d’heure de pur bonheur au guidon de ces fantastiques machines, joueuses, précises, au moteur à la fois souple et rageur, une vraie réussite. Ducati vient encore de frapper un grand coup en déclinant son moteur bi cylindre en L 11° 4 soupapes par cylindre une nouvelle fois après la 848 evo et la Streetfighter, dans cette version Hypermotard qui lui va comme un gant.

G.o.T

Walk off the Earth


Walk off the Earth est plus connu pour ses reprises que pour ses propres morceaux.

Mais en ce qui concerne les reprises, c’est du grand art, deux exemples avec Gotye : somebody that i use to know et Taylor Swift : I knew you were trouble. Perso suis fan !

L’écume des jours – film vs livre


Pour les lecteurs réguliers de ce blog , vous savez que j’aime particulièrement confronter les diverses versions d’une oeuvre, film original vs remake, ou livre versus version cinéma, adaptation de BD etc…

J’étais curieux de savoir comment avait été adapté l’Ecume des jours de Boris Vian, ayant vu l’ovni cinéma dernièrement https://gotonair.wordpress.com/2013/05/03/lecume-des-jours/

Comme je le fais quelques fois, c’est un invité, plutôt une invité d’ailleurs qui s’est collée à la tâche,  ayant vu et lu le roman de Boris Vian. Merci donc à FdB pour son analyse ci dessous.

Parenthèse, vous qui nous lisez, n’hésitez pas aussi à nous faire part de vos analyses, ou avis divers, nous nous ferons un plaisir de vous publier. Envoyez cela à got.on.air@gmail.com

G.o.T

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Ami lecteur, je requiers en premier lieu ton indulgence … suis pas une habituée des commentaires de livre, ni film, ni concert …. mon truc c’est plutôt les critiques de pièce de théatre … euh ? alors là ….   lecteur je ne vais pas longtemps rester ton amie …   je t’entends de chez moi te dire mais qu’est-ce qu’elle fout là ?  une intrus sur le blog de G.o.T. ?  il est tombé sur la tête ?  victime d’un burn out, il est au fonds de son lit ? il est finalement parti avec le black trouvé sur le net ?  bail à céder ? il a vendu son blog ?  non, non  …  sur demande express de l’intéressé et par le plus grand des hasards me suis trouvée parachutée sur cette galaxie pour donner mon avis en « guest star »  sur … bon je me lance … L’écume des jours Film vs Livre …

Dans l’ordre, j’ai vu le film avant de lire le livre (oui je sais,  c’est étonnant tout le monde semble avoir lu ce livre à l’adolescence, mais à 15 ans  j’avais d’autres lectures) et d’habitude pour tous les films adaptés de roman, je sais de suite si j’ai bien fait … ou pas ! et bien là surprise, dès les premières pages, je ne sais pas ! le film avant le livre, le livre avant le film …

Pour tout dire, je lis dans le RER (trois heures de ce délicieux transport par jour me donnent du temps) et là, moi qui n’ai aucun de problème de concentration pour avaler un ou deux bouquins par semaine en moyenne, malgré les voisins qui téléphonent et autres joies des transports en commun … il a fallu que je m’accroche pour rentrer dans ce monde imaginaire et détonnant de Vian ! Une tornade s’abat sur moi dès les premières lignes … je me dis mais comment adapter au ciné ces scènes totalement imaginaires et loufoques et rendre compte de cette poésie, jeux de mots et allusions notamment musicales figurant à chaque ligne … un travail de titan !

Dès les premières pages, forcément les scènes du film me reviennent à l’esprit et se calquent sur les lignes du livre avec déjà quelques écarts (scène du mariage totalement différente).  Je lis les personnages par rapport au film. Une très bonne idée d’avoir fait apparaître Gouffé dans un écran TV.

Malgré tout, l’univers du film paraît de suite plus fade (costumes, décors, dialogues) alors que sans avoir lu le livre, le ciné m’avait ravi dès les premières minutes, plongeon sans bouée  au cœur d’un univers décalé.

Je m’aperçois que les deux premiers tiers du film correspondent à la moitié du bouquin (apparition de la maladie sévère de Chloé) or à cet instant dans le film tout bascule, devient sombre et triste, à croire que la souris mimi récurrente en profite pour donner sa couleur grise au paysage.  Le film finit donc son dernier tiers par traîner en longueur et je n’en suis qu’à la moitié du livre !

Je sais que les histoires d’amour finissent mal en général et celle-ci en particulier puisque j’en connais la fin …  j’appréhende un peu, beaucoup, une lecture sans suspens pour la moitié restante du livre …  et en même temps, j’espère et attends que les personnages nous livrent quelques sentiments et fassent part de leurs émotions qui ne figurent que très peu à l’écran  ….   bah oui, suis un peu fleur bleue, j’aimerais que les personnages partagent leur ressenti même si je n’ai pas trop envie de me transformer en madeleine géante en public (j’ai la larme facile quand les émotions débordent …).

Et bien, non, je n’aurais pas plus d’émotions, par contre le livre continue sur sa lancée : dynamique, enlevé, poétique et complètement déjanté et je découvre avec plaisir de nombreux passages qui ne sont pas du tout dans le film et qui auraient mérité de l’être (travail de Colin et Chick par exemple).

Conclusion finale
Difficile de comprendre ce film sans avoir lu ce livre, il s’en révèle à la lecture. L’univers de Vian est globalement assez bien respecté avec quelques adaptations qui se comprennent eu égard à la complexité de sa transcription et plutôt due à l’envie du réalisateur de laisser galoper sa propre imagination et vision du livre. Pour un final réussi, les effets spéciaux auraient été de mise alors que ce film n’en contient pratiquement pas, parti pris de Gondry pour un film moins trash (le côté gore du livre ressort très peu), plus fleur bleue et faisant ressortir davantage les sentiments de Colin.

Il est néanmoins fort regrettable que le dernier tiers  est basculé de la sorte, il laisse un goût terne alors que s’il avait continué sur sa lancée, ce film aurait été une réelle réussite ! Et nous serions restés sur un petit nuage ….

Si lecteur, un coup d’oeil et une immersion réelle dans la patinoire où fut tournée une scène du film te tente :

http://parisfaitsoncinema.com/la-patinoire-saint-ouen-dans-lecume-des-jours/

FdB

 

Iron Maiden – Live in Paris 2013 – Maiden England


Maiden England World Tour est une tournée du groupe Iron Maiden qui a débuté le 21 juin 2012 à Charlotte en Caroline du Nord aux États-Unis. Les titres et la scène de la tournée reposent principalement sur le concert filmé original de 1989 du même titre, filmé durant la tournée 7th Tour of a 7th Tour en 1988. De ce fait, les chansons de la tournée sont presque entièrement constituées de morceaux des années 80.

art_maiden_england_tour_1_ironmaidenwallpaper.com

Rembobinons juste un instant. 1986, Somewhere in time sort dans les bacs, le tournée qui suit passa par Bercy, et là un gamin de 18 ans allait seul avec ses potes à son premier concert à Bercy. Des gros hardos aux cheveux longs et blousons en cuir nus avaient fait une place à coté d’eux pour qu’on puisse voir la scène. Concert monstrueux, je pense que la magie qui s’est produite ce jour là m’a définitivement contaminé pour aller voir les artistes en live.

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Time machine. Presque 30 ans plus tard,  je suis au même endroit, seul cette fois ci, mon pote Smarto ayant déclaré forfait. Iron Maiden c’est une formation du plus haut niveau : le meilleur bassiste au monde, surement le meilleur trio de guitares qui existe en activité, un batteur qui à 61 ans (c’était justement son anniversaire) tape comme un boucher, un chanteur qui envoie du lourd, et, et, un putain de public qui pousse qui pousse derrière son groupe favori!

Revival des morceaux des années 80, Iron Maiden nous a fait une playlist idéale avec que des tubes de leur période age d’or. Ok le son comme d’habitude à Bercy est mal calibré et mixé, mais l’énergie du groupe le fera oublier. Riffs endiablés, solos meurtriers, basse ultra  rapide, batterie monstrueuse, les allers/retours entre les 3 guitaristes sont magistraux, un grand moment de démonstration musicale.

30 ans plus tard Iron Maiden n’a rien perdu de sa prestance, ils sont toujours présents, encore plus pro, jouant avec son public, 16.000 personnes debout qui hurlent et chantent. Grand concert, un peu court, mais quelle claque de métal et de virtuosité. Iron Maiden, surement le groupe le plus puissant de la scène hard rock actuelle, et cela depuis plus de 30 ans!

G.o.T